Merendella di i Pueti, Calacuccia, 1960.

Accent très caractéristique de chacun des villages d'origine des deux interprètes, mais peu intelligible à cause de la qualité médiocre de l'enregistrement que nous possédons.

Résumé :

Ce document est particulièrement intéressant pour deux raisons :
-La qualité des deux interprètes et particulièrement de Minellu d'Ascu, à l'époque considéré comme le plus grand improvisateur.
-Le jeu musical entre les tonalités, décrit par Nando Acquaviva à la page 63 de « L'Etat des Recherches sur le Chjama e Rispondi ».
« Les poètes chantent, quand cela est possible tous sur la même tonalité, mais il arrive que leurs voix ne s'accordent pas.
Alors, celui qui a la voix la plus basse tire vers le bas, et l'autre vers le haut.
Mais un équilibre doit s'établir. Il peut se faire de deux manières :
1/ L'un impose à l'autre sa tonalité, par la puissance de sa voix.
2/ Ils chantent sur des tons différents (exemple cité : Minellu fait de la quarte de Paduvanellu sa quinte, et Paduvanellu fait de la sixte de Minellu sa quinte, pendant 4 strophes, puis ne résiste plus et rejoint le cas N°1) ».
Nota : à 00'10'47, une autre voix apparait.
à 00'11'47, des cloches au lointain.
à 00'12'00, Minellu chante un serenatu accompagné à la guitare.

Minellu - Ascu - Chjama e Rispondi - Merendella - Calacuccia - Partinellu - Paduanellu - 1960.